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mercredi 1 juillet 2009

St-Vincent les Grenadines, Béquia

Nous arrivons à Béquia avec une quantité énorme de mangues achetées à petit prix : 19 énormes fruits pour 10$. C’est pratiquement embarassant… et ca mûrit plus vite que ce que nous sommes capable de manger. Tellement que j’ai décidé de faire un « mango crisp ». Ouf que c’est débile! Si vous avez des idées de recettes faciles avec ce succulent fruit, faites suivre! Je crois que j’en aurai besoin.




Béquia est une belle baie trop achalandé à notre goût, mais avec un charmant village qu’on pourrait presque qualifier de piétonnier. Les véhicules se font rares et c’est parfait, quelle différence si on compare à St-Martin! De grandes allées bordées d’arbres et de fleurs invitent à la marche. On décide d’y faire un arrêt de 3 jours. Suffisamment de temps pour débarquer à terre afin de s’approvisionner et faire un peu d’internet. J’oublie le lavage… pce dans un bateau, il n’y a pas de laveuse (même si je me transforme parfois en laveuse manuelle avec l’aide d’un sceau et d’un siphon qui fait office d’agitateur, ingénieux n’est-ce pas? Plutôt préhistorique mais efficace de toute façon.

Mais revenons à Béquia, adieu le poisson frais pêché, ça nous manque! En plus, l’ancrage est difficile car les fonds sont plus durs. L’ancrage est un art; ça prend beaucoup de pratique, de patience, de persévérance, un peu de chance et la bonne ancre. Et il arrive que malgré tout, l’ancre chasse… Après 2 tentatives, nous avons donc réussi à nous ancrer. Pas si pire pour des débutants qu’on s’est dit… Hé bien, vers 23h30, l’alarme que Guy avait sagement mis afin de nous réveiller si l’ancre chasse, s’est mise à sonner. Réveil brutal dans un baie ou il fait noir, avec la majorité des bateaux sans leur feu d’ancrage (lumière au sommet du mât supposément obligatoire à l’ancre la nuit et je comprend maintenant pourquoi). Il y a beaucoup de vent, beaucoup trop de vent… En tant que seule femme à bord, je panique! Il a bien fallu que je me raisonne vite. Guy pendant 1h15 maintient Toutazimut suffisamment loin des bateaux voisins. Pas évident, et comme mon rôle n’est pas juste de paniquer mais aussi d’aider, il a bien fallu que j’observe et apprenne vite afin de pouvoir prendre la barre à mon tour; le temps de libérer Guy pour qu’il puisse lever l’ancre et qu’on puisse dégager… Un interrrrminable 10-15 minutes. Finalement, on arrive à se retirer de la zone d’ancrage et 2 choix s’offrent : soit on reste debout toute la nuit à boire du café et à faire des petits ronds dans le noir pour ensuite s’ancrer le matin, ou bien, on essaie d’agripper un « mooring » clandestinement (aperçu par un heureux hasard et mon œil marin) pour pouvoir se reposer la balance de la nuit ou ce qu’il en reste. Évidemment, on tente le « mooring » et on réussi! Hé qu’on est fier!
Le lendemain matin, nouvel essai d’ancrage sans succès : elle chasse encore la Tabarouette (ca c’est moi qui le dit, Guy dit plutôt la Tabarn…), mais au moins il fait jour. Avec beaucoup de pression de ma part, la fatigue secondant, nous décidons de passer les 2 autres nuits bien attaché à un mooring (espèce de bouée qui flotte reliée à un bloc de ciment au fond de l’eau par un cordage ou une chaîne). C’est un service payant… mais tout a un prix et dormir tranquille vaut bien ça! C’est une sage décision qui se confirme avec des vents qui n’ont cessés de forcir. Notre prochain arrêt est fixé sur l’île de Canouan ou on espère bien se reposer…










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