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samedi 19 mars 2011

Vierges encore…

La photographe attitrée!

Entre les Vierges espagnoles et les Vierges britanniques, il y a les Vierges américaines.  Les USVI pour les intimes.  À voir tout ce qui entre et qui sort de là, difficile de croire qu’elles sont encore vierges…
Vierges ou pas, c’est à Charlotte-Amalie, St-Thomas que nous accueillons pour la troisième fois nos premiers cobayes et  loyaux amis, j’ai nommé : Line et Marc!

Nous les attendons à Yacht Haven Grande, une marina  pour méga-yachts luxueux.  On se plaît à imaginer qui peut bien avoir autant de fric pour se payer ces superbes joyaux avec cuisinier et équipage inclus.  Un Tiger Wood, un homme d’affaires,  un riche héritier ou encore les Cotroni de ce monde… Amusant, car on ne voit généralement que l’équipage affairée à frotter le bateau en attendant que le propriétaire daigne bien y venir ou y inviter des convives!


Enfin, passons ces histoires de gens riches pour revenir à celles des gens célèbres, nos copains!  C’est donc tard dans la soirée que nos amis arrivent et le séjour débute au resto, tous rassemblés autour d’une bonne bière pour les gars et d’un Perrier pour les filles trooooop  sages…






Côté planif, il faut une bonne dose d’organisation si l’on veut profiter pleinement de leur séjour à bord, car dix dodos, c’est vite passé.  Le groupe tente de se concentrer, ce qui n’est pas une mince tâche… et essaie de penser à  ce qu’il aura envie de manger à bord.  Déjeuner, diner, souper et même les collations doivent être décidé d’avance car malheureusement les épiceries sont rares, presque inexistantes dans les baies de St-John.  Les repas enfin décidés, il faut ensuite faire la liste des ingrédients. Les emplettes et le plein d’eau terminé,  on ne perd pas de temps, quelle équipe efficace! On se dirige immédiatement vers notre destination, avec un petit arrêt d’une nuit à Christmas Cove, ile St-James (située à mi-chemin entre St-Thomas et St-John).  Une première navigation d’environ deux heures, le temps de s’amariner tranquillement. Surtout pour Marc qui a tendance à virer au vert quand ça brasse trop! On y fait notre premier snorkeling et trempette salée. Belle surprise en apnée ; un large groupe de seiches nageant en formation comme une équipe de petites Sylvie Fréchette!  L’eau est bonne, le soleil brille et les nuits sont fraiches afin de faciliter le sommeil… que des vitamines!



Dès le lendemain, on se dirige vers  l’ile de St-John dont les 2/3 sont proclamés parc national protégé;  un véritable traitement de faveur que l’on doit au milliardaire américain Laurence Rockefeller.  Et tous les mille et un règlements qui  vont de soi afin de préserver la faune, la flore et les fonds marins...

Caneel Bay
Notre premier stop sur St-John est à Caneel Bay. Le Caneel Bay Resort est immense, il occupe toute la baie ainsi que plusieurs autres baies subséquentes (5 ou 6 en tout je pense). Ce lieu paisible est parsemé d’unités individuelles ou de petits condos et heureusement, on y a conservé beaucoup d’espaces verts,  ce qui ajoute définitivement au charme de l’endroit. 




On explore une des plage du Caneel Resort
Il est également facile d’y prendre le taxi-safari afin de nous rendre à Cruz Bay, ville principale sur St-John, ou encore à Mongoose Junction, pour un peu de magasinage dans ses boutiques et galeries d’arts ou les artistes locaux exposent leurs créations.

Drôle de passager au bus stop...
En bus direction Cruz Bay


Mongoose Junction, Cruz Bay
Les gars, dont la fibre artistique ne vibre pas trop fort, sont plutôt en quête d’une bonne bière froide et dénichent une brasserie artisanale qui offre des bières exotiques.  Que diriez-vous d’une bonne bière de mangue?  Pas de problème, on fait un dernier magasin et nous arrivons réplique les filles…

Les gars viennent d'avoir une vision...

Quelque temps plus tard...
Parlons snorkeling sur St-John, les meilleures sorties en apnée étaient sans aucun doute dans Leinster Bay et Salt Pond. On y a vu quantités de poissons dont un superbe Queen Trigger fish, et si on fait l’éventail de toutes nos trouvailles, on peut citer une raie, beaucoup de poissons différents, quelques tortues et du corail en bonne santé,  c’est pas de la bière de mangue mais c’est tout de même un beau cocktail!

Toutazimut à Leinster Bay


Queen trigger fish
 Mais que serait un voyage sans randonnée?  Il a bien fallut se dénicher quelques sentiers à parcourir et lieux à explorer!  Alors, hop, on enfile les bottes de marches, sans oublier collation, eau et caméra pour une visite de l’ancienne plantation sucrière Annaberg.



Vue sur Leinster Bay





Nos deux ruines préférées... Nos amours!
Sur le chemin du retour




On peut y voir les ruines du quartier des esclaves (ou ce qui en reste), le moulin à vent assez bien préservé ainsi que divers bâtiments.  Il très intéressant de noter que parmi les pierres et briques utilisées dans la construction des murs des bâtiments, on se servait aussi de coraux, ce qui ajoute de magnifiques détails et textures aux murs.  Une source d’inspiration pour l’artiste qu’est Line…  Toujours en processus de création ma copine!

Autre randonnée intéressante, une marche en forêt tropicale en quête des fameux pétroglyphes (dessins symboliques gravés sur de la pierre) qu’on attribuerait probablement aux indiens Tainos 200 avant J-C.  Rien n’est prouvé mais semblerait que ce soit la théorie la plus plausible.  Bref, vrai ou pas, on a dû se tromper de fourche en cours de route car nous n’avons malheureusement jamais trouvé les pétroglyphes!  Nous sommes plutôt arrivés dans les ruines d’une très vieille plantation de canne à sucre.  Dommage pour les pétroglyphes...

C'est repartit!




Comme je disais, dix jours c’est vite passé, alors, trop vite, nous sommes de retour à Charlotte-Amalie  qui en passant, si vous aimez les bijouteries, sont cordées comme des sardines le long des avenues, elles sont indubitablement présentes partout ou presque. Ajoutez un bonne dose de touristes frais débarqués des nombreux paquebots qui y font escale et ça vous donne une idée de l'ambiance. Pas de coup de foudre pour moi. Mais ou sont les galeries d’art demande Line?  Faut bien chercher, il devrait y en avoir au moins une ou deux... 
Paquebots à Charlotte-Amalie
Nous terminons l’aventure comme elle a débutée; tous rassemblés dans le même restaurant que le jour de leur arrivée (pas la même table quand même, faut pas exagérer!) célébrant tout ce qui nous passe par la tête… Chin-chin et re chin-chin et vive l’amitié! On s’ennuie déjà de vous…

Line et Marc à Cruz Bay, St-John



samedi 5 mars 2011

Culebra, Culebrita, magnifica!


Bon, afin de vous situer un peu, il faut savoir que les iles Vierges regroupent les BVI (iles Vierges Britanniques) ainsi que les USVI (iles Vierges Américaines). Les iles Vierges Espagnoles, quant à elles, font partie du Commonwealth de Porto-Rico et comprennent deux iles principales : Culebra et Vieques ainsi que plusieurs petits ilets dont Isla Culebrita.


On essaie une petite pratique avec la mappe. Nous sommes fin janvier, Gilles et Manon viennent de quitter Tortola, BVI, et nos amis Line et Marc sont attendus à St-Thomas, USVI  le 14 février.  Si nous partons de St-Thomas, disposons-nous d'assez de temps pour un petit saut sur Culebra dans les iles Vierges Espagnoles?  Mais oui!!! Ce sera bref mais pourquoi pas...


Et voilà, c’est partit, le passage entre St-Thomas et Culebra se passe très bien malgré un vent faible (zut, pas encore de spinnaker). Environ 4-5 heures de plaisir à naviguer et pêcher. Nous sommes rapidement récompensé d’un « spanish mackerel », ou plutôt une moitié de spanish mackerel.  Je suis désolée mais je ne connais pas le terme français et si je demande l’aide du traducteur en ligne, on me donne « maquereau espagnol », ce qui pourrait fort bien être le cas étant donné que nous arrivons en territoire espagnol, mais je doute fort que ce soit en rapport…  Revenons à notre sushi, imaginez-vous donc qu’un gros prédateur  s’est  permit de prendre quelques bouchées de notre repas avant même qu’on puisse le monter à bord!  Ou y’a d’la gêne, y’a pas d’plaisir qu’on dit…

Quai de Dewey
Canal de Dewey

C'est donc le ventre bien remplis de notre douce moitié (vous avez compris que je parlais du poisson) que nous jetons l’ancre dans la baie Ensenada Honda à Culebra. Le dinghy restera au quai le temps d’aller faire les douanes et c’est une petite marche de 20 minutes sous un soleil torride qui nous y mènera. On fait vite le tour de la ville de Dewey  tant c’est petit, mais mignon tout de même.  Surprenant, mais on y trouve toutes les commodités du genre épicerie, boulangerie, restos et bars.  Les bâtiments  sont très colorés et ont tous une allure espagnole.  Il y règne une belle atmosphère ou l’on a envie de perdre son temps… et de boire une ou deux margarita! Sepapourqua…



Avis aux amateurs de plages et de tranquillité, Culebra et sa petite sœur Culebrita sont plus que parfaites pour relaxer;  l’activité principale étant de ne rien faire du tout… Pensez-y, c’est sans doute la chose la plus difficile à accomplir pour un nord-américain… alors nous avons dû travailler très fort afin d’apprivoiser cet art qui en anglais se désigne par le mot « liming ».  Et, entre deux épisodes de « liming », nous en avons profité pour… aller nous reposer...  je blague bien entendu!



Nos batteries  bien rechargées et prêts pour davantage d’action, nous avons pris le traversier de Dewey pour nous rendre à Fajardo sur Porto-Rico afin d’y faire quelques emplettes.  Lever du corps vers 4h30 du matin et retour vers 17h00. Surtout, ne pas oublier notre dictionnaire espagnol car nous aurons le taxi,  le lunch au resto,  les informations routières et magasins à trouver;  avec pour seule aide notre très limité vocabulaire. Plus important encore que le dictionnaire, il est impératif de se munir d’une bonne dose d’humour et de patience!  Succès garanti ou argent remis…
Un certain cachet...
Entrée du phare






Nous terminerons notre séjour sur Isla Culebrita. Un pur joyau. Cette ile de corail d’environ 1 mile de long est inhabitée et détient le plus vieux phare (construction terminée en 1886 et maintenant classé monument historique) des Caraibes  jusqu’à sa fermeture en 1975. Une petite randonnée pour s'y rendre et la vue du phare est exceptionnelle.  


Belle vue...



Ce n’est cependant pas son phare qui mérite mon qualificatif « pur joyau » mais plutôt la magnifique playa Tortugas ou, comme son nom l’indique, on peut y observer des tortues. Une belle plage de sable blanc comme on les aime, avec touristes en moins. 


Toutazimut à playa Tortugas


Sur sa pointe nord-est, on y a même trouvé les fameux jacuzzis (petites piscines), et comme nous étions seuls, le maillot est resté sur les rochers avec les sandales!  Liberté totale dans un spa naturel…

Vers les jacuzzis





Familia, amigos, que la vida es bella!